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En Irlande, les messes publiques sont suspendues depuis le début du mois d’octobre 2020. Si une courte parenthèse leur a permis d’assister à la messe de Noël, elles sont à nouveau suspendues depuis.

C’est la réglementation de trop pour l’Église d’Irlande. Alors que les messes publiques sont suspendues en Irlande depuis début octobre 2020, le gouvernement a introduit mi-avril de nouvelles réglementations concernant les exceptions jusqu’alors tolérées. « Les grands rassemblements intérieurs » y sont désormais interdits « y compris pour les prêtres célébrant la messe en direct, ainsi que les célébrations de mariage et les funérailles ». Jugeant ces dispositions « draconiennes » et illégitimes Mgr Eamon Martin, archevêque d’Armagh, s’est ému que les archevêques catholiques d’Irlande n’aient été averti de ces nouvelles dispositions que le 16 avril, jour de leur publication au journal officiel du gouvernement irlandais.

Les ministres du culte sont souvent en première ligne pour soutenir les malades, les endeuillés, les isolés et ceux qui ont du mal à faire face.

Ces dispositions « vont plus loin que les restrictions que nous avons jusqu’à présent », a-t-il souligné. Toute infraction à cette nouvelle législation est punie a minima d’une amende de 127 euros, la sanction pouvant aller jusqu’à six mois de prison. Lors d’une nouvelle réunion avec le ministre de la Santé, Stephen Donnelly, le 19 avril, Mgr Eamon Martin a exprimé sa « profonde préoccupation » concernant la criminalisation du culte public. « Les ministres du culte sont souvent en première ligne pour soutenir les malades, les endeuillés, les isolés et ceux qui ont du mal à faire face » a-t-il rappelé. « Le ministère pastoral et le soutien spirituel, qui sont si importants pour les gens en période de pandémie, ne doivent pas se limiter à un petit nombre d’activités légalement acceptables et réglementées ».

Concrètement, les catholiques irlandais ne peuvent plus assister à la messe physiquement depuis sept mois. Une courte parenthèse leur avait néanmoins permis d’assister à la messe de Noël mais dès le lendemain, le 26 décembre, le gouvernement avait indiqué la reprise des offices en ligne, les lieux de culte resetant uniquement ouverts « pour la prière privée ». Une situation qui, aux yeux de beaucoup de fidèles, est d’autant plus incompréhensible qu’au-dessus de la frontière, en Irlande du Nord, les messes publiques ont repris vendredi 2 avril.

Seule éclaircie pour les fidèles irlandais, les autorités plancheraient sur une autorisation à partir de la mi-mai des messes dans la limite de 50 personnes. À l’exception des mariages ou des enterrements, limités pour les premiers à six personnes, et pour les second à 25 personnes. Une distinction que le gouvernement justifierait par le fait que les fidèles rentrent chez eux après la messe… au contraire des enterrements et des mariages, prétextes à rassemblements.

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