Le Bitouah Leoumi, l’organisme de sécurité sociale israélien, a dévoilé un plan d’assistance exceptionnel destiné aux anciens otages libérés après leur captivité à Gaza. Cette assistance prévoit une aide financière immédiate, un accompagnement médical à long terme, ainsi qu’un soutien psychologique et social étendu.
Une aide immédiate
À leur retour sur le sol israélien, chaque ex-otage recevra une carte prépayée d’un montant de 10 000 shekels (environ 2 400 euros), à laquelle s’ajoutera une prime exceptionnelle de 50 000 shekels (environ 12 000 euros). Soit un total de 60 000 shekels, équivalent à près de 14 400 euros (plus de 9 millions de FCFA).
Une indemnité médicale équivalente à leur salaire d’avant le 7 octobre 2023 sera versée pendant un an, afin de faciliter leur convalescence. Tous les bénéficiaires seront automatiquement reconnus comme victimes du terrorisme avec un taux d’invalidité fixé à 50 %, sans évaluation médicale. Une proposition de loi visant à porter ce taux à 100 % est actuellement à l’étude à la Knesset.
Un soutien à long terme
Au-delà de la première année, les anciens otages toucheront une indemnité mensuelle de 8 257 shekels (environ 1 980 euros),combinant l’allocation pour victimes d’attentat (4 957 shekels) et une indemnité spécifique aux anciens otages (3 300 shekels).
Le Bitouah Leoumi prendra également en charge les soins médicaux non couverts par le système public, ainsi que diverses formes de thérapies psychologiques et alternatives(acupuncture, musicothérapie, équithérapie, etc.), dans la limite de 6 000 shekels par an (environ 1 440 euros). Les soins psychiatriques seront quant à eux pris en charge à vie.
Accompagnement social et professionnel
Un programme de réinsertion professionnelle personnalisé sera mis en place. Il inclut un suivi par des conseillers sociaux, ainsi que la possibilité d’accéder à des prêts, aides au logement ou subventions pour l’achat de véhicules.
Des mesures pour les familles
Les familles des otages, déjà bénéficiaires d’allocations trimestrielles pouvant aller jusqu’à 200 000 shekels (environ 48 000 euros), recevront également une compensation en cas de perte de revenu pour les proches accompagnants.La prise en charge des frais de transport médicaux (jusqu’à 5 000 shekels).Une aide à l’entretien du foyer pendant les trois premiers mois (4 500 shekels).Un soutien psychologique dédié.
Jean Richard N’gue-khan
