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De premières élections régionales doivent avoir lieu à la fin de la semaine au Cameroun, notamment pour donner plus d’autonomie aux régions anglophones. Pour le cardinal Christian Tumi, ancien archevêque de Douala, il faut aller plus loin.

C’était une promesse issue du grand débat national il y a un an au Cameroun. Les premières élections régionales se tenir ce week-end. Prévues par la Constitution de 1996, elles n’avaient jamais été organisées.

De son côté, le cardinal Christian Tumi explique au micro de notre envoyée spéciale à Douala, Jeanne Richard, que cela ne va pas assez loin. Il faut retourner à un système fédéral pour lui : « Cela ne va pas automatiquement résoudre le problème, non. J’ai dit qu’il faut qu’il y ait une certaine autonomie du Nord-Ouest et Sud-Ouest comme c’était quand nous étions un pays fédéral. C’était une période dans notre pays où l’on n’a eu aucun problème. »

« Un État fédéré est nécessairement un État divisé »

Selon lui, un retour à ce système ne divisera pas le pays : « Je me demande pourquoi ils ne sont pas allés directement vers une sorte de fédéralisme. Il faut que les Francophones s’enlèvent de la tête qu’un État fédéré est nécessairement un État divisé. Non, on peut avoir un fédéralisme et le pays reste parfaitement uni, parce que rien de moins que le fédéralisme ne va réussir à stabiliser le Cameroun ».

Pour le gouvernement, cela devrait aider à mettre un terme à la crise anglophone qui a fait plus de 3 000 morts et 700 000 déplacés. Car la minorité anglophone se bat justement pour plus d’autonomie après ce qu’elle qualifie de décennies de marginalisation par le gouvernement et la majorité francophone.

RFI.

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