Des images de policiers se joignant à des membres d’églises locales au Honduras pour prier alors que l’ouragan Iota frappe l’Amérique centrale ont circulé sur plusieurs plateformes.
L’ouragan Iota a frappé l’Amérique Centrale avant d’être rétrogradée en tempête tropicale en arrivant au Honduras. Les vents violents et les pluies abondantes ont causé de nombreux dégâts, notamment au niveau des habitations et du réseau électrique.
Sur son compte Twitter, la police nationale a publié de nombreuses photos et vidéos de son action auprès des populations.
Dans la puissante vidéo partagée par la Police nationale du Honduras (Policía Nacional de Honduras), un grand groupe de civils et de policiers peut être vu appeler Dieu sur un pont surplombant la rivière Ulúa dans la municipalité de Pimienta à Cortés, au Honduras.
Traduit, le tweet se lit comme suit: “Prière avec foi par des policiers et des membres d’églises, dans le courant de la rivière Ulúa, à Pimienta, Cortés.”
Le personnel d’urgence fait de son mieux pour secourir les personnes bloquées par la montée des eaux, mais les évacuations s’avèrent difficiles dans de nombreuses régions. “Nous sommes confrontés à une situation d’urgence incroyable”, a déclaré à AP Mirna Wood, vice-présidente du groupe ethnique Miskito dans la région extrême-orientale de Gracias a Dios au Honduras. “Il n’y a pas de nourriture. Il n’y a pas d’eau.”
Plus de 600 abris temporaires ont été érigés pour aider les Honduriens, bien que beaucoup soient préoccupés par le manque de secours d’urgence. « Nous pourrions mourir », a déclaré une femme à CBC. “Il n’y a rien à manger du tout”, a-t-elle ajouté, notant que la tempête avait détruit de nombreuses fermes locales. D’autres tweets envoyés par la police nationale du Honduras ont montré des agents effectuant une évacuation à haut risque sur une colline et avec des agents se rassemblant pour “prier pour la guérison nationale”.
Iota est le deuxième ouragan à frapper l’Amérique centrale ce mois-ci. L’ouragan Eta, qui a touché terre le 3 novembre, a causé la mort de plus de 200 personnes en Amérique centrale et au Mexique.
