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Ces derniers temps, dans le monde musulman, les partenaires de Portes Ouvertes sont témoins de conversions au sein de la population musulmane. Voici trois exemples de ces conversions en plein mois du ramadan, en Asie Centrale.

Le mois de ramadan est souvent une période où de nombreux fidèles musulmans cherchent véritablement à plaire à Dieu au travers de jeûnes, de prières et d’actions caritatives. C’est aussi une période délicate pour les chrétiens des pays musulmans. La persécution envers les non-musulmans est plus forte durant ces temps. Malgré ce contexte difficile, rien ne peut empêcher le Seigneur de changer les cœurs.

Voici trois témoignages d’anciens musulmans d’Asie Centrale qui se sont tournés vers Jésus durant le ramadan. Les prénoms utilisés sont des pseudonymes pour des raisons de sécurité.

Kazakhstan: «Pour la première fois, j’ai entendu parler d’un Dieu qui m’aime»

Roman vit au Kazakhstan. Des années durant, ce musulman pieux a méprisé les chrétiens d’origine musulmane, qu’il considérait comme des «traîtres à la véritable foi».

Durant le mois du ramadan, comme de nombreux autres musulmans, Roman se confrontait aux chrétiens en leurs posant plein de questions destinées à les piéger, pour les remettre en question.

L’an dernier, durant le ramadan, Roman voulut aller plus loin. Il s’est rendu dans une église baptiste, dans le but d’arrêter le culte. «Je voulais prouver ma foi en Allah à ces gens», raconte-t-il.

Roman est entré dans l’église, s’est assis et a attendu un moment propice à l’exécution de son plan. Pourtant, alors que le pasteur parlait, Roman fut incapable de se lever et d’interrompre le culte: ce qu’il entendait le bouleversait profondément!

«Pour la première fois de ma vie, j’ai entendu parler d’un Dieu qui m’aime», témoigne Roman. 

«Je ne savais pas que Dieu pouvait m’aimer malgré mes imperfections! Je me suis toujours senti coupable et j’essayais d’être parfait pour attirer Son attention.»

Ces paroles d’amour, de miséricorde et de pardon que Roman a entendues ce jour-là ont touché son cœur de persécuteur. Des pleurs, des prières de repentance et de remerciements à Jésus: l’homme qui sortit de l’église ce jour-là était totalement différent de celui qui était entré. L’homme qui a passé sa vie à persécuter les chrétiens était désormais l’un d’eux.

Une conversion qui rappelle celle de l’apôtre Paul, de persécuteur à persécuté pour sa foi.

Tchétchénie: libérée de ses angoisses et cauchemars

Fatima était une musulmane pieuse, vivant dans la république musulmane de Tchétchénie. Pendant plus de cinq ans, Fatima a prié pour être guérie d’une maladie tenace. A la douleur se sont ajoutées l’angoisse et la peur, l’empêchant de dormir et provoquant de terribles cauchemars.

Connaissant ses souffrances, son amie Indira est venue lui rendre visite durant le ramadan de l’année dernière. Indira lui a alors parlé de celui qui a transformé sa vie: Jésus. Elle a invité son amie à venir à une église de maison se réunissant secrètement, en raison de la persécution.

«Pendant des semaines, j’ai refusé d’y aller, se souvient Fatima. «Je considérais qu’en tant que musulmane, je trahirais l’islam en rencontrant des chrétiens, surtout durant le mois saint du ramadan.»

«J’ai fini par accepter l’invitation. Tout ce que j’ai entendu ce jour-là a touché mon cœur, mais j’ai refusé d’accepter Jésus, de peur de trahir l’islam. Deux semaines plus tard, j’ai compris que ma foi musulmane ne m’aiderait pas et qu’il me fallait autre chose. Je suis retournée dans ce groupe de maison et j’ai accepté Jésus dans mon cœur. Je Lui ai demandé de guérir ma santé et ma vie.»

Cette expérience lui fut étrangement surprenante: 

«Je pensais trahir l’islam mais en sortant de cette réunion, je me sentais en paix et très joyeuse.» 

Cette nuit-là, Fatima a très bien dormi, sans cauchemars, ni angoisse. «Je ne pouvais m’empêcher de penser à la visite d’Indira, alors que j’étais au plus mal. Que ce serait-il passé si elle ne m’avait pas parlé de Jésus? Maintenant, je prie pour que mes parents acceptent Jésus car je sais qu’Il peut toucher leur cœur bien qu’ils soient musulmans.»

Turkménistan: «Un Dieu qui me parle»

Au Turkménistan cette fois, Hadidja a elle aussi rencontré Jésus pendant le ramadan. Le mari de cette infirmière, un musulman très pieux, la forçait à prier et jeûner durant ce mois sacré. Pour cet homme, faire de sa femme une «bonne musulmane» lui permettait d’obtenir les faveurs d’Allah.

Une amie chrétienne de Hadidja est venue lui rendre visite pendant le ramadan, l’année dernière, et lui a témoigné de sa foi en Jésus. Hadidja apprit ce jour-là à prier dans le nom de Jésus. Quelle découverte que d’avoir un Dieu qui l’écoute et qui réponde à ses prières!

«C’était une véritable révélation pour moi d’apprendre que mon Dieu et Créateur peut me parler! Cette révélation m’a bouleversée!»

Le mari de Hadidja continuait pourtant à la forcer à respecter les rites musulmans du ramadan. Lui révéler sa conversion aurait été fatal à Hadidja! « Mon mari m’aurait tuée s’il avait découvert que je m’étais convertie.»

Un jour, après s’être agenouillée pour prier, Hadidja a ressenti un malaise: impossible de réciter les prières coraniques! Seule dans la pièce, elle a sorti l’Injil (Nouveau Testament en arabe) et a commencé à le lire.

Soudain, son mari est entré dans la pièce. Hadidja eu le temps de cacher le livre sous sa robe, avant que son mari ne le voie. Prétextant réciter des prières coraniques, Hadidja attendit que son mari soit sorti pour s’adresser à Jésus.

«Maintenant, je prie le Seigneur Jésus tous les jours! Je peux prier n’importe quand et n’importe où. Cela me fait beaucoup de bien et me remplit d’amour pour les autres!»

Portes Ouvertes

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