XVIIème siècle, deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves.
Titre original : Silence
Titre Alternative : Il était une fois au Japon ”Silence”
Réalisation : Martin Scorsese
Scénario : Jay Cocks et Martin Scorcese, d’après Silence de Sh?saku End?
Direction artistique : Wen-Ying Huang
Décors et costumes : Dante Ferretti
Photographie : Rodrigo Prieto
Montage : Thelma Schoonmaker
Musique : Kathryn Kluge, Kim Allen Kluge
Production : Vittorio Cecchi Gori, Barbara De Fina, Randall Emmett, Gaston Pavlovich, Martin Scorsese, Emma Tillinger Koskoff et Irwin Winkler
Sociétés de production : Cappa Defina Productions, Cecchi Gori Pictures, Fábrica de Cine, SharpSword Films, Sikelia Productions, Verdi Productions, Emmett/Furla/Oasis Films et Waypoint Entertainment
Sociétés de distribution : Paramount Pictures (États-Unis), Metropolitan Filmexport et SAJE Distribution (France)
Budget : 46 000 000 $2
Pays d’origine : États-Unis, Taïwan, Mexique
Langues originales : anglais, japonais
Format : Couleurs (Fujicolor) – 35 mm – 2,35:1 – Son Dolby numérique
Genre : drame historique
Durée : 161 minutes (Version Longue), 116 minutes (Version Courte).
Un film bien accueilli dans l’Archipel
La critique japonaise a accueilli favorablement Silence, adapté du roman de Shusaku Endo : Yuji Takahashi n’a pas ressenti« le malaise que suscite souvent un film traitant du Japon réalisé à Hollywood ». Pour Mika Hosoya, « le cinéaste montre la cruauté dont furent victimes ces chrétiens japonais, poussés par la spiritualité traditionnelle à chercher le divin dans la nature, et qui sont pourtant habités par la force de la foi jusqu’à la folie ». Kiichi Fujiwara, spécialiste de politique internationale, estime que «Scorsese a voulu exprimer ce qu’il ressentait plus qu’il n’a pensé à l’effet sur le public ».Pour le chercheur Martin Nogueira Ramos, « ce n’est pas un film historique : Scorsese est fidèle à la vision d’Endo. Mais le père Rodrigues est peu réaliste au regard de l’esprit des missionnaires à l’époque : aucun n’aurait abjuré parce qu’il entendait les cris des Japonais martyrisés. C’est un comportement qu’Endo attendait d’un chrétien, mais qui ne correspond pas à l’idée que se faisaient de leur mission les évangélisateurs ».