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Cette dernière prise de position de l’épiscopat catholique américain intervient après plusieurs appels restés sans suite. Le 7 septembre, les évêques ont lancé un appel à ne pas financer publiquement l’avortement dans une lettre adressée au Congrès, indiquant par ailleurs ce que devaient être les priorités du projet de loi de finances 2022. Or, le 15 septembre, la Commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants et la Commission chargée de décider de l’utilisation des fonds mis à la disposition du Congrès ont donné leur feu vert au projet de loi de réconciliation budgétaire sans retirer du texte les mesures relatives au financement fédéral de l’avortement et sans inclure, à la place, l’amendement Hyde qui, depuis plus de quarante ans, interdit l’utilisation de l’argent des contribuables pour financer l’avortement, à quelques exceptions près.

D’où la dernière déclaration de Mgr Joseph F. Naumann et de Mgr Paul S. Coakley, respectivement présidents de la Commission pour les activités pro-vie et de la Commission pour la justice interne et le développement humain, dans laquelle ils ont immédiatement réitéré leur appel au Congrès contre le financement public de l’avortement.

Évêques en faveur de davantage de protection médicale

Dans la note, les prélats rappellent qu’ils ont toujours soutenu avec conviction toutes les propositions, tant au niveau fédéral qu’au niveau des États, qui garantissent l’accès universel à des soins de santé abordables, y compris les propositions visant à étendre Medicaid, le programme d’assurance publique destiné aux groupes à faibles revenus introduit avec la réforme d’Obama. En ce sens, ils accueillent favorablement plusieurs mesures sanitaires contenues dans le Build Back Better Act (la loi adoptée par l’administration Biden pour revitaliser le pays après la pandémie de Covid-19), qui amélioreront la couverture sanitaire des personnes les plus démunies. Il s’agit notamment d’une meilleure couverture des soins pour les mères après l’accouchement, d’un investissement accru pour prévenir les décès maternels liés à l’accouchement, d’un accès élargi aux soins à domicile pour les membres de la famille et d’allocations pour le programme d’assurance maladie des enfants (Chip), le programme d’assurance pour les soins de santé des enfants issus de familles à faibles revenus.

Toutefois, le financement de l’avortement, «l’élimination délibérée de nos frères et sœurs les plus vulnérables dans l’utérus», réitèrent les prélats, ne devrait pas être inclus dans le plan de reconstruction. D’où cet appel réitéré aux membres du Congrès et de l’Administration à travailler «de bonne foi pour promouvoir des mesures de santé fondamentales pour sauver des vies, sans forcer les Américains à payer pour la destruction délibérée de la vie à naître».

Vatican News

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