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Un fonctionnaire a déclaré qu’Israël cherchait un moyen de mettre fin à la guerre de Gaza avec un accord pour les otages ; le cabinet du Premier ministre n’a pas réagi

Après l’élimination du chef du groupe terroriste palestinien du Hamas Yahya Sinwar à Gaza la semaine dernière et alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réuni dimanche le cabinet de sécurité, des proches d’otages détenus à Gaza ont appelé dimanche le Premier ministre à faire pression pour conclure un accord afin de libérer leurs proches.

Sharon Sharabi, dont les frères Eli Sharabi et Yossi Sharabi ont été enlevés à Gaza le 7 octobre 2023 (Yossi a un temps été considéré comme tué dans une frappe de Tsahal), a déclaré qu’une « véritable opportunité a été créée pour ramener les otages ».

« Il a toujours été déclaré que Sinwar rendait les choses difficiles et ne voulait pas d’un accord. Maintenant que la principale pierre d’achoppement a été levée, il existe un potentiel important pour réaliser la volonté du peuple israélien et agir selon la boussole morale qui est restée silencieuse pendant toute une année », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse spéciale.

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« La victoire consiste en deux choses principales : la défaite du Hamas et le retour des otages. Les principaux dirigeants et commandants du Hamas ont tous été vaincus. Il est maintenant temps d’ordonner à l’équipe de négociation d’être décisive dans la restitution des otages. »

Shelly Shem-Tov, dont le fils de 21 ans, Omer Shem-Tov, a été enlevé au festival de musique Nova le 7 octobre, a déclaré : « Au cours du dernier mois et demi, Tsahal a accompli des réalisations extraordinaires sur tous les fronts. Nous avons entendu le Premier ministre dire qu’il voulait conclure un accord mais qu’il n’y avait personne à qui parler, mais le moment est venu. Le grand obstacle n’est plus là. Le moment est venu de faire ce qui doit être fait, c’est-à-dire de ramener nos proches à la maison. »

Gilad Korngold, dont le fils Tal Shoham est retenu captif à Gaza, s’est adressé à Netanyahu : « M. le Premier ministre, Tsahal a accompli des réalisations importantes à Gaza, et il reste maintenant la dernière étape pour remplir votre devoir moral et ramener tous les otages. »

La maison où le chef du Hamas Yahya Sinwar a été abattu par les troupes, dans le sud de la bande de Gaza, à Rafah, le 20 octobre 2024. (Crédit : Emanuel Fabian/Times of Israel)

Avec l’élimination de Sinwar, Israël cherche une occasion de mettre un terme à la guerre à Gaza, a déclaré un fonctionnaire israélien au Times of Israel.

Le bureau du Premier ministre a toutefois refusé de confirmer cette information, déclarant plutôt : « Nous ne mettrons pas fin à la guerre tant que nous n’aurons pas atteint tous nos objectifs. »

« Nous continuons à faire pression militairement sur le Hamas », a déclaré le fonctionnaire du cabinet du Premier ministre.

« Vous pouvez en voir les effets à Jabaliya. Nous continuons à tuer les terroristes du Hamas. Nous cherchons à obtenir un effondrement psychologique. »

Lorsque cela se produira, a déclaré le responsable du cabinet du Premier ministre, il sera possible de conclure des accords distincts avec des factions plus petites du Hamas.

On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Le Hamas avait relâché 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre. Quatre captives avaient été remises en liberté précédemment. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 37 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par l’armée.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.

T.O.I

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