Un an après le voyage apostolique du Pape François en Irak, le patriarche chaldéen, S.B Louis Raphaël Sako, revient sur les fruits qui en ont émergé, tangibles notamment dans le regard que portent les musulmans sur les chrétiens.
Il y a 1 an, du 5 au 8 mars 2021, après plusieurs mois de sédentarité forcée, en raison de la crise sanitaire du Covid, le Pape François reprenait son bâton de pèlerin et accomplissait le 33e voyage apostolique de son pontificat sur les terres de l’Antique Mésopotamie, berceau des premières civilisations et patrie d’Abraham : l’actuel Irak.
Trois jours durant, François a concrétisé le rêve caressé – mais jamais réalisé – par ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI. De Bagdad à la plaine d’Ur, en passant par Mossoul et Qaraqosh, devant les plus hautes autorités politiques et religieuses, l’évêque de Rome s’est fait messager de paix, de fraternité, de dialogue et de consolation pour tous les Irakiens, un peuple épuisé par des décennies de guerre, et traumatisé par les exactions de Daech.07/03/2021
Dans les ruines de Mossoul, la prière du Pape pour les victimes de la guerre
Le Saint-Père s’est rendu, dimanche matin, au cœur de la capitale de la province de Ninive, ville martyre qui fut jusqu’en 2017 l’une des bases de l’État islamique. Il y a présidé …
Dans ce berceau du christianisme oriental, le Successeur de Pierre a eu à cœur de confirmer dans la foi les chrétiens irakiens, longtemps persécutés et marginalisés. Rendant hommage à leur courage, François les a assurés du soutien de toute l’Église universelle, les invitant à rester pour bâtir un futur de paix, aux côtés de leurs concitoyens.
Le cardinal Louis Raphael Sako, patriarche chaldéen, revient sur cette visite historique, qui, pour lui, a vraiment changé la donne.
Vatican News