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La détention des otages en captivité dans la bande de Gaza est une forme de torture et de traitement inhumain, a affirmé une experte de l’ONU mardi, réclamant leur libération immédiate et sans condition.

Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l’armée.

« Prendre et détenir des otages sont des actes internationalement illicites et constituent également des formes de torture et de traitement inhumain », a déclaré la Rapporteure spéciale sur la torture, Alice Jill Edwards, dans un communiqué.

La détention des otages en captivité dans la bande de Gaza est une forme de torture et de traitement inhumain, a affirmé une experte de l’ONU mardi, réclamant leur libération immédiate et sans condition.

Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l’armée.

« Prendre et détenir des otages sont des actes internationalement illicites et constituent également des formes de torture et de traitement inhumain », a déclaré la Rapporteure spéciale sur la torture, Alice Jill Edwards, dans un communiqué.

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« Les personnes ne doivent jamais être utilisées comme monnaie d’échange (…) à des fins politiques », a indiqué l’experte, mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mais qui ne s’exprime pas au nom de l’organisation.

La détresse des familles des otages est aussi de la « torture (…) comme le reconnaissent les tribunaux internationaux », a-t-elle relevé.

Mme Edwards a rencontré la semaine dernière deux anciennes otages, une mère et sa fille de 17 ans, Chen et Agam Goldstein-Almog, relâchées après 51 jours de détention à Gaza.

Elles avaient été enlevées à leur domicile lors de l’attaque du groupe terroriste palestinien. Le mari de Chen Goldstein, ainsi que sa fille aînée, avaient été tués.

La Rapporteure de l’ONU a également rencontré Ayelet Levy, dont la fille Naama Levy, enlevée le 7 octobre alors qu’elle avait 19 ans, est toujours retenue en otage.

« Plus le temps passe, plus les menaces qui pèsent sur la vie et le bien-être des otages s’intensifient, et plus il est urgent d’agir pour assurer leur libération et mettre fin à la guerre », a affirmé Mme Edwards, se disant « extrêmement préoccupée » par les allégations de violences sexuelles contre les femmes retenues en otage à Gaza.

Elle a expliqué avoir écrit à l’Autorité palestinienne et au Hamas au sujet des otages. Le communiqué indique qu’elle a également fait part des allégations de torture et de mauvais traitements infligés par Israël aux détenus palestiniens, réitérant son appel en faveur « d’une libération rapide de tous les Palestiniens détenus arbitrairement ».

L’attaque sans précédent sur le sol israélien des commandos du Hamas a entraîné la mort de 1 205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels qui inclut les otages tués en captivité.

En représailles, l’armée israélienne a lancé une offensive d’envergure qui a fait au moins 41 252 morts, selon le Hamas. Le groupe terroriste est accusé de gonfler le nombre des victimes civiles et d’y inclure les Palestiniens tués par les roquettes tirées par les factions terroristes qui retombent dans la bande. Le Hamas ne fait pas non plus de distinction, dans ce bilan, entre les civils et les terroristes.

T.O.I

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