Le rigidisme dont font preuve les instigateurs de la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel dans leur volonté de rupture d’avec la CEDEAO, désespère certains observateurs de l’actualité sous-régionale en Côte d’Ivoire.
Lors d’un débat diffusé ce Dimanche 21 Juillet sur des plateformes en ligne dont ivoireinfotv sur Youtube, Jean-Richard Nguessan, journaliste et Nando Dapa, président de l’Union des Patrons de Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI) ont émis des réserves quant à la posture adoptée par les régimes militaires de la zone Sahélienne.
Pour Jean-Richard Nguessan, les accusations lancées par les juntes au pouvoir à l’encontre de la France dont elles prétendent qu’elle arme les groupes terroristes, ainsi que de la Côte d’Ivoire et du Bénin, ne relèvent que “du populisme”. “Aujourd’hui, il y’a cette nécessité là de s’asseoir et de réfléchir véritablement pour se poser les vraies questions. D’où viennent les armes les terroristes dont se servent les terroristes?”, a-t-il indiqué.
Face au défi sécuritaire qui s’impose, le confrère estime “qu’il appartient à nos états de se mettre ensemble afin de travailler sur le plan sécuritaire. Nos services de renseignement doivent se mettre ensemble pour collaborer”.
Une lecture que partage également Nando Dapa qui prévient: “Un gouvernement seul ne peut pas arriver à bout du terrorisme, ni même trois états… Sinon, on n’y parviendra pas”. La situation réelle sur le front reste assez confuse.
Tant les informations qui fuitent sur les réseaux sociaux et la version officielle divergent parfois de manière radicale. Malgré les départs enchaînés des forces Occidentales du Sahel, les attaques persistent avec une régularité déconcertante.
Avec la naissance de la confédération des états du Sahel, les pays membres sauront-t-ils développer une synergie plus efficace en rupture d’avec la CEDEAO? Ce ne sera certainement pas une sinécure.
Raoul Mobio