La Française Sophie Pétronin, libérée cette semaine, a indiqué qu’une otage suisse était décédée au Mali. Selon les autorités suisses, cette femme, qui « aurait été tuée » par ses ravisseurs, était Béatrice Stöckli, une missionnaire enlevée en 2016. Elle avait déjà été enlevée une première fois en 2012.
« Grande tristesse »
Dans un communiqué publié vendredi soir, les autorités suisses avaient rappelé qu’« en collaboration avec les autorités maliennes et d’autres partenaires », elles avaient « travaillé ces quatre dernières années pour que la citoyenne suisse soit libérée et puisse retrouver sa famille ».
« À plusieurs reprises, les membres du Conseil fédéral ont fait pression sur les autorités maliennes pour demander sa libération », soulignait le communiqué.
Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères, Ignacio Cassis, a indiqué vendredi 9 octobre sa « grande tristesse » après avoir appris la mort de Béatrice Stöckli.
Informés par Sophie Pétronin
Selon le Département fédéral, ce sont les autorités françaises « informées par l’intermédiaire de l’otage française récemment libérée », Sophie Pétronin, qui ont informé les autorités suisses du décès de leur ressortissante.
Sophie Pétronin, dernier otage français dans le monde, est arrivée vendredi à la mi-journée en France après quatre années de détention au Mali aux mains des djihadistes.
France Ouest