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Grâce à vos prières et vos dons, nos partenaires locaux aident les chrétiens d’Afrique subsaharienne à surmonter la souffrance suite à la violence djihadiste.

L’Afrique Subsaharienne est une région particulièrement frappée par la violence djihadiste. Des groupes terroristes comme l’État Islamique, Al-Qaïda ou encore Boko Haram y sont présents, ainsi que de multiples factions plus ou moins affiliées. D’après l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2023, 7 des 10 pays les plus violents contre les chrétiens se situent dans cette région. 

Premier pays où les chrétiens sont tués, le Nigéria est aussi un exemple représentatif de nos actions pour soutenir l’Église persécutée, et de la grâce de Dieu envers ses enfants.

Étape n°1: préparer l’Église à la persécution

Le pasteur Andrew est devenu enseignant du séminaire «Tenir Ferme dans la Tempête».

Pour que les chrétiens sachent comment réagir face à la persécution, nos partenaires locaux organisent des formations pour «Tenir Ferme dans la Tempête». Ce projet est particulièrement critique car beaucoup de chrétiens pensaient qu’ils seraient épargnés par les violences. Or les attaques au Nigéria se concentrent dans le centre du pays mais touchent de plus en plus le Sud. 

Ces séminaires enseignent aussi aux chrétiens à ne pas répondre par la violence. Une réponse biblique qui ne va pas de soi quand on a perdu ses proches. Un pasteur a ainsi pu partager dans les larmes sa tentation de prendre les armes après avoir enterré ses trois frères, tués par des extrémistes.

En 2022, plus de 102.000 personnes ont pu bénéficié d’une formation biblique en Afrique Subsaharienne.

Étape n°2: permettre aux chrétiens de survivre

Distribution d’aide alimentaire.

Souvent les groupes terroristes attaquent tout un village où habite une communauté chrétienne. Ils tuent les hommes et enlèvent les femmes. Des centaines de chrétiens fuient ensuite aux alentours par peur de nouvelles attaques. Beaucoup se retrouvent dans des camps de déplacés internes, en ayant perdu leur maison et leurs moyens de subsistance. Un chrétien dans un camp de déplacés de l’État de Benue exprimait ainsi sa situation:

«J’ai été chassé de ma maison, et j’ai 60 ans révolus. Je suis découragé, que va devenir ma vie?»

Dans ces situations, les partenaires de Portes Ouvertes apportent une aide d’urgence, afin que ces chrétiens qui ont tout perdu puissent survivre. 

L’année dernière, plus de 137.000 chrétiens d’Afrique Subsaharienne ont bénéficié de colis d’aide d’urgence: produits alimentaires, médicaments, ustensiles de cuisine.

Étape n°3: accompagner les victimes sur le chemin de la restauration

Rencontre d’un jeune chrétien avec un conseiller au centre d’aide post-traumatique.

Quand on a été victime d’une violence extrême, on a besoin d’être accompagné et soutenu sur le chemin de la guérison. Pour cela, il faut une expertise en soins post-traumatiques. Cela concerne par exemple les personnes qui ont été kidnappées, abusées sexuellement ou qui ont assisté au meurtre d’un être cher. Portes Ouvertes a pu accompagner plus de 8.000 personnes sur le chemin de la restauration en 2022 en Afrique Subsaharienne. Une chrétienne nigériane témoigne de l’œuvre de Dieu dans un centre de soin post-traumatique:

«Je pensais arrêter de vivre. Je suis arrivée découragée. Ici, je retrouve l’espoir. Je suis reconnaissante à Dieu».

Une des étapes les plus difficile est d’accorder son pardon aux persécuteurs. Un pasteur, lui-même victime, explique: «Le partage de la foi ne peut se faire qu’une fois qu’on a pardonné. Le pardon est nécessaire pour avoir la courage d’oublier les torts. Il est difficile de faire quelque chose avec ceux qui vous ont attaqués. […]» 

«Mais avec l’amour de Dieu c’est possible car il enlève l’amertume dans notre cœur».

P.O

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