Elle avait été enlevée le 19 février 2018 au Nigéria par le groupe extrémiste islamique Boko Haram avec 100 autres étudiantes. Leah Sharibu avait été gardée en captivité par ses ravisseurs car elle avait refusé de renier sa foi chrétienne. Elle a aujourd’hui 21 ans et malgré ses promesses, le gouvernement n’a pas réussi à la faire libérer.
«Nous devons maintenir nos efforts en continuant à plaider jusqu’à ce que Leah Sharibu et toutes les autres filles chrétiennes qui sont maintenues en captivité par Boko Haram soient libérées», a déclaré le pasteur Gideon Para-Mallam, du Citizens Monitoring Group (CMG), cité par le journal nigérian Vanguard.
En 2020, l’information avait circulé selon laquelle Leah était toujours en vie et devenue maman.
Si Leah avait été libre, elle aurait pu participer aux élections présidentielles qui ont eu lieu au Nigéria fin février.
«Plus aucune nouvelle»
Rebecca, la mère de Leah, a demandé à plusieurs reprises au président sortant Muhammadu Buhari d’obtenir la libération de sa fille. «Depuis que Leah est partie, je n’ai plus aucune nouvelle d’elle», a-t-elle déclaré à un partenaire de Portes Ouvertes. «Seulement la vidéo qui a été publiée quelques jours après leur enlèvement. C’est la dernière fois que j’ai vu son visage et entendu sa voix. Puis plus rien.»
Portes Ouvertes a exhorté le président du Nigéria à créer un poste au sein du gouvernement dans le seul but de maintenir une liaison familiale active et un canal de communication ouvert et accessible avec les parents traumatisés des otages.