Les chrétiens, déjà lourdement éprouvés, doivent faire face à une nouvelle vague d’attaques des extrémistes peuls. Elle s’ajoute aux difficultés liées à la Covid-19.
Depuis novembre, les agriculteurs chrétiens de la Ceinture Centrale du Nigeria sont de nouveau attaqués. Ils sont victimes des raids dévastateurs d’extrémistes peuls.
Deuxième vague d’attaques
Des villages entiers ont été pillés et vidés de leur population. De nombreux chrétiens sont déplacés, sans camps pour les accueillir. Il s’agit d’une deuxième vague d’attaques. Déjà, l’année dernière, suite à une série de raids de musulmans peuls extrémistes, des milliers de chrétiens avaient été déplacés. Nous avions rencontré le pasteur Jeremiah dont le village avait été attaqué en avril. Il nous avait montré ce qu’il restait de sa maison et nous l’avions aidé en lui fournissant de quoi se procurer de la nourriture, des médicaments et du matériel pour rebâtir son logement.
Mais les Peuls sont revenus et cette fois-ci ils ont tout détruit: ils ont tué nombre de ceux qui cherchaient à s’enfuir et depuis, ils occupent le village.
La Covid en sus
Ces difficultés s’ajoutent à celles générées par la crise de la Covid-19. Pour les chrétiens comme pour les autres Nigérians, la préoccupation première est d’arriver à se procurer de la nourriture. À cause des répercussions économiques de la crise sanitaire le prix des denrées alimentaires a fortement augmenté. Beaucoup ont perdu leurs sources de revenus et n’arrivent pas à retrouver un emploi. Depuis le début de la crise sanitaire, le niveau de persécution contre les chrétiens a augmenté.
D’après nos estimations, suite aux conséquences désastreuses de la pandémie, il nous faudra aider cette année 7000 familles en Afrique de l’Est et 43.000 familles en Afrique de l’Ouest.
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