Le service d’urgence de Zaka a déclaré jeudi que 157 Israéliens avaient été retrouvés morts chez eux quelques jours après leur décès en 2020, soit une hausse de 20 % par rapport à 2019.
L’organisation a noté dans un communiqué : « La plupart, mais pas toutes, étaient des personnes âgées vivant seules, sans personne pour prendre soin d’elles ou s’assurer de leur bien-être – une situation exacerbée par l’isolement et les confinements de l’année 2020. Dans tous les cas, il s’agissait de personnes vivant seules et qui sont mortes seules. Souvent, ce n’est que lorsque les voisins ont remarqué l’odeur émanant de l’appartement, ou que l’eau coulait sans s’arrêter dans la salle de bain, qu’ils ont réalisé que le voisin n’avait pas été vu depuis un moment – et qu’ils ont appelé la police. »
Le directeur de Zaka, Yehuda Meshi Zahav, a qualifié la situation de « choquante ».
« Sommes-nous devenus indifférents ?! », a-t-il dit. « C’est tout simplement choquant que ça soit devenu commun. Les volontaires de Zaka continueront à se battre de toutes leurs forces pour que ces personnes âgées, seules et démunies, puissent être sauvées. »
Dans le même temps, le ministère des Affaires religieuses a rapporté que les mariages en Israël avaient baissé de 25 % en 2020, face à la pandémie de coronavirus.
Quelque 30 260 couples se sont mariés en 2020, contre 34 083 l’année précédente, a indiqué le rapport.
Malgré une tendance générale à la baisse, certaines villes ultra-orthodoxes – Bnei Brak, Elad, Modiin Illit – ont connu une hausse des mariages de 12 %.
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