L’Union des Eglises Evangéliques Arméniennes de France et Espoir pour l’Arménie lance un appel à la prière en faveur de l’Arménie. Via le site Action Chrétienne en Orient, ils encouragent à prier pour “la cessation des combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie”. C’est un nouveau conflit qui a déjà fait des dizaines, voire des centaines de morts. Depuis dimanche, les deux pays s’accusent mutuellement d’avoir lancé les hostilités dans la région du Haut-Karabakh, petit territoire montagneux que se disputent l’Azerbaïdjan et l’Arménie, deux anciennes républiques de l’Union soviétique.
Face à l’escalade de tension, et a l’instauration de la loi martiale, des demandes de prière ont été aussi transmis par les étudiants des GBU (Groupes Bibliques Universitaires) de l’Arménie, pour des frères, pour des amis qui sont partis sur le front, et dont on n’a pas de nouvelles. Une “mobilisation intense dans la prière dans le monde entier” est souhaité.
Une “mobilisation intense dans la prière dans le monde entier” est demandée. L’auteur de la lettre rappelle les mots de Recep Tayyip Erdogan : “Cet été, Erdogan a lui-même dit ‘Nous finirons ce qui a été commencé en 1915’ (le génocide). Ne le laissons pas faire et réagissons avec notre plus puissante arme qui est la prière.”
Une région autoproclamée indépendante en 1991
La région (4 400 mètres carrés de superficie, une surface deux fois plus petite que la Corse) est historiquement située en Azerbaïdjan, mais peuplée à 95% d’Arméniens. Elle s’est autoproclamée indépendante en 1991. Depuis, le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan n’a jamais été réglé. Aujourd’hui, les deux pays s’accusent mutuellement d’avoir lancé les hostilités et montrent leurs muscles. Aussi bien à Erevan (Arménie) qu’à Bakou (Azerbaïdjan), la loi martiale a été décrétée et des centaines de volontaires sont recrutés pour aller au front. Un regain de nationalisme avec des puissances régionales qui s’en mêlent.
Selon le Pew Research Center, en 2010, 98,5 % des habitants d’Arménie sont chrétiens, principalement orthodoxes (86,7 %), et dans une moindre mesure catholique (8,7 %) et protestants (2,2 %) et alors que 1,3 % de la population n’est pas affilié à une religion et que 0,2 % pratique une autre religion.