Selon un rapport de Release International, des soldats ont attaqué une réunion de prière le mois dernier tenue par 23 personnes, pour la plupart des femmes, dans la capitale érythréenne d’Asmara. À peu près au même moment, à 1060 km au sud-est de la ville d’Assab, 12 personnes supplémentaires ont été arrêtées alors qu’elles participaient à une réunion de prière dans une maison. Les deux groupes ont été emmenés dans les prisons voisines.
Le 15 Avril, le Fonds Barnabas a annoncé que 22 des 23 chrétiens arrêtés à Asmara ont été libérés dimanche passé. On ne sait pas encore pourquoi un chrétien s’est vu refuser sa liberté.
«Les deux raids sur les réunions de prière ont atténué l’espoir que le gouvernement assouplissait sa politique répressive sévère contre les chrétiens du pays», a déclaré le Barnabas Fund, reconnaissant les 171 chrétiens érythréens qui avaient été libérés des prisons érythréennes depuis août. Alors que les civils espéraient que ces communiqués signalaient un changement dans le pays, les récentes arrestations suggèrent que l’Érythrée «reste l’un des pires pays au monde pour la persécution des chrétiens».
Il y a environ 500 prisonniers de foi chrétienne en Érythrée, un pays dirigé par une dictature militaire. Lorsqu’ils sont arrêtés, les chrétiens persécutés disparaissent souvent sans laisser de trace, laissant leurs proches sans aucune information sur leur localisation ou leur sécurité. Les conditions de détention sont parmi les plus dures au monde, avec des détenus dans des conteneurs d’expédition et des croyants souvent torturés pour tenter de les amener à renoncer à leur foi. Alors que nous nous réjouissons de la liberté nouvellement retrouvée des personnes libérées de prison en Érythrée, il est d’une importance vitale que nous continuions de prier pour ceux qui restent en captivité.
International Christian Concern
