Face à la montée de la violence terroriste au Nord et à l’Est du Burkina Faso, il est possible de redonner l’espoir aux chrétiens persécutés.
Les chrétiens du Nord et de l’Est du Burkina Faso sont confrontés à une violence croissante. Les attaques et les enlèvements sont courants ces dernières semaines.
Oppressés…
Récemment, un pasteur a été enlevé dans son église. Les extrémistes islamiques lui ont fait subir des interrogatoires, en essayant de lui faire renier sa foi. Le pasteur a refusé. Ses ravisseurs l’ont alors laissé partir à condition que, dans son église, les hommes et les femmes soient séparés et qu’il n’y ait plus de musique pendant les services… Face à la flambée de violence, les chrétiens doivent faire des choix entre accepter les conditions des extrémistes, fuir ou vivre leur foi dans la clandestinité.
Le Burkina Faso est situé dans une région où les groupes extrémistes ont une grande influence. Le gouvernement central est très faible, en particulier dans l’Est du pays où la loi islamique est appliquée. La situation se détériore pour les chrétiens à mesure que l’influence des djihadistes continue de s’étendre dans le pays. Au moins 100 chrétiens ont été tués l’an dernier.
… mais pas abandonnés
En réponse à l’augmentation de la violence, il est important d’être aux côtés de nos frères et sœurs persécutés pour les aider à traverser la persécution ou à s’y préparer. Pour cela Portes Ouvertes met en place des actions d’urgence qui s’inscrivent dans une vision à long terme (voir vidéo ci-dessous). L’an dernier, grâce à Dieu et par votre soutien, nous avons pu aider 88 veuves en leur donnant des soins post-traumatiques. D’autres projets sont en cours. Toute cette stratégie déployée pour aider notre famille persécutée, n’aurait pas d’impact durable sans un accompagnement réel dans la prière.
P.O