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Dans ce pays d’Asie du Sud-Est, le conflit civil devient de plus en plus virulent, avec une augmentation exponentielle du nombre de morts et de blessés. Selon le témoignage d’une source ayant requis l’anonymat, «des dizaines de structures religieuses ont été touchées et des centaines de prêtres et de religieuses ont fui». Et «seul le Pape François est attentif à notre situation dramatique».

Des couvents détruits, des édifices sacrés rasés, des religieux et religieuses contraints de fuir pour ne pas mourir sous les bombes ou les tirs de mortier. La guerre civile en Birmanie, qui fait des milliers de victimes, se poursuit avec plus de violence que jamais et n’épargne pas l’Église.

«Dans le diocèse de Loikaw, plus de la moitié des paroisses ont été touchées, 21 sur 41: un drame déchirant», affirme une source locale qui préfère garder l’anonymat. «Nous assistons, ajoute cette source, à un exode massif de prêtres et de religieuses. Ils se déplacent avec la population qui fuit les villes vers les campagnes ou les montagnes». L’objectif, explique-t-elle, est de «ne pas faire manquer aux fidèles les sacrements et l’accompagnement spirituel dont ils ont besoin même dans ces moments de terreur».

L’Église comme point de référence

Dans les camps de déplacés, installés principalement dans les zones frontalières de ce pays d’Asie du Sud-Est, des prêtres et des religieuses s’occupent d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’ont plus rien. «Ils leur garantissent non seulement les biens de première nécessité, mais aussi la prière et l’éducation», précise la source, qui révèle que ces «religieux sont devenus un point de référence pour tous, gardant l’espoir et le courage de continuer malgré la souffrance».

En Birmanie, le travail silencieux de l’Église auprès des réfugiés

Dans le diocèse de Mawlamyine, au sud du pays, des centaines d’enfants sont pris en charge par les paroisses afin d’être scolarisés. La zone est en proie au combats entre l’armée …

La vie de foi continue, sans jamais avoir été interrompue. En effet, révèle la source, de nombreuses religieuses ont décidé de «créer un service d’écoute pour soutenir la population, éprouvée psychologiquementCes personnes ont besoin de sortir tout le drame de leur âme et d’être consolées avec des paroles de vie éternelle».

La joie de la proximité du Pape

Ce qui rend la situation encore plus amère, c’est l’indifférence de la communauté internationale. La source rappelle qu’il y a eu une épaisse chape de silence sur la guerre civile en Birmanie depuis le coup d’État du 1er février 2021. «Seul le Pape se souvient de nous, comme il l’a encore fait dimanche dernier lors de l’angélus. Cela nous réconforte et nous encourage à résister et à lutter pour la vie. Ainsi, nous ne nous sentons pas seuls».

V.N

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